Le Parti des Travailleurs
Né le 17 avril 1950
Bélier
Maire de Mailhac et conseiller général de l’Aude
Le leitmotiv de Gérard Schivardi ? « S’engager pour rompre avec l’Union européenne et reconquérir la démocratie ». Désigné par le Parti des Travailleurs et un Comité regroupant près de 500 élus (maires et conseillers généraux), ce maçon entend dénoncer dans cette campagne présidentielle la suppression des services publics de proximité (écoles, postes, maternités…). Cet élu de terrain, membre du Parti socialiste de 1973 à 2003, entend être le « vrai candidat antilibéral et anti-européen » de cette éléction. En 2002, le secrétaire national du Parti des Travailleurs, Daniel Gluckstein, avait recueilli 0,47% des suffrages. Mais il avait été le premier à déposer au Conseil constitutionnel les 500 parrainages d’édiles nécessaires à sa candidature à la présidence de la République.
Déclaration
de Gérard Schivardi, maire de Mailhac et conseiller général de Ginestas (Aude)
et de Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs
de Gérard Schivardi, maire de Mailhac et conseiller général de Ginestas (Aude)
et de Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs
Le résultat de l’élection présidentielle consacre une défaite prévisible et annoncée pour le parti socialiste.
Interrogé par la presse cette après-midi, Gérard Schivardi a déclaré : « Membre durant 25 ans du parti socialiste, je ne peux me réjouir de voir ce parti, héritier des combats de la gauche laïque et républicaine, sombrer ainsi. Nul ne saurait s’en réjouir. »
Nous y voyons le résultat d’une situation aberrante.
Alors que 55% de nos concitoyens, le 29 mai 2005, ont clairement indiqué leur volonté que soit mis un coup d’arrêt à la politique dictée par l’Union européenne.
Alors que 55 % de nos concitoyens, une large majorité, ont exprimé leur aspiration à un renouvellement politique, à une politique de progrès social et de reconquête, rompant avec les diktats de Maastricht, et permettant ainsi d’ouvrir la voie à la renationalisation de l’industrie, à la reconquête de nos services publics, à la reconquête de la sécurité sociale.
Alors que 55 % de nos concitoyens, le 29 mai 2005, en votant non à la Constitution européenne, ont dit leur attachement au modèle républicain, en particulier la place des 36 000 communes, des départements et la laïcité.
En dépit de cela, le parti socialiste a fait le choix d’une candidate et d’une orientation qui, totalement prisonnières du cadre de l’Union européenne, ont semblé en réalité, tout au long de la campagne, vouloir à tout prix coïncider avec le programme de son adversaire de droite.
Il en est résulté la situation de ce 6 mai 2007.
Il est frappant de constater que l’enjeu de l’Union européenne, occulté par tous les candidats institutionnels durant la campagne resurgit dès le soir de l’élection, le nouveau président de la République déclarant : « La France est de retour dans l’Europe ». Ce à quoi l’ex-président de la Commission européenne, Romano Prodi, répond dans un message de félicitations à Sarkozy, saluant « notre travail commun en Europe ».
Nul ne saurait sous-estimer les conséquences de la situation ainsi créée.
Il est certain que la situation est lourde de menaces et de dangers pour la démocratie.
Il est certain que des conquêtes aussi fondamentales que nos services publics, que les libertés publiques, que les régimes de retraite et de sécurité sociale, que l’existence des communes, mais aussi l’indépendance des organisations syndicales, vont se trouver, dans la toute prochaine période, menacés.
Le peuple français n’a pourtant pas dit son dernier mot. Il a su dire non hier au traité constitutionnel.
Il saura, nous en sommes certains, demain, trouver les moyens de dresser contre toutes les menaces un front uni des travailleurs, des démocrates, de leurs organisations (comme en ce moment même les travailleurs d’Airbus dressent la grève unie pour les revendications et contre le plan Power 8).
Mais il est certain qu’une période politique s’achève.
L’heure est à la reconstruction.
Nous nous adressons en particulier à tous les maires qui ont soutenu la campagne de Gérard Schivardi.
Nous nous adressons aux militants socialistes, aux militants communistes, aux syndicalistes, aux militants ouvriers de toutes tendances.
Nous nous adressons aux travailleurs des villes et des campagnes, aux ouvriers, aux agriculteurs, aux viticulteurs, aux artisans et commerçants, aux jeunes, aux chômeurs, à tous ceux qui subissent les conséquences de la politique de l’Union européenne.
L’heure n’est-elle pas venue de jeter les bases d’un authentique parti ouvrier, inscrivant sur son drapeau le combat pour le socialisme et la République, dans la tradition de la lutte séculaire du mouvement ouvrier et démocratique de notre pays ?
C’est le sens de l’appel que nous avons lancé voici quinze jours, et qui est d’ores et déjà rejoint par 130 maires et militants ouvriers de toutes tendances, personnalités du mouvement démocratique et laïque.
Demain 7 mai 2007 sera publié le premier bulletin de discussion de tous ceux qui ont bien voulu, avec nous, constituer ce comité provisoire pour un parti ouvrier.
Puissent les prochaines semaines et les prochains mois voir se rassembler toutes les forces authentiquement attachées à l’idéal ouvrier, socialiste, républicain et, dans le respect de toutes les tendances et de tous les courants existant dans le mouvement ouvrier et démocratique, jeter les bases d’un authentique parti ouvrier fidèle à sa parole, fidèle au mandat du peuple, et qui soit un instrument pour l’indispensable reconquête de nos droits, de nos garanties, de nos libertés, ce qui, répétons-le, exige de s’émanciper du carcan destructeur de l’Union européenne.
Le 6 mai 2007, 20 heures
2 comentários:
(...)
Possam as próximas semanas e os próximos meses ver reunirem-se todas as forças autenticamente unidas ao ideal operário, socialista, republicano e, no respeito de todas as tendências e de todas as correntes que existem no movimento operário e democrático, lançar as bases autênticas de um partido operário fiel à sua palavra, fiel ao mandato do povo, e que seja um instrumento indispensável para a reconquista dos nossos direitos, das nossas garantias, das nossas liberdades, que exige emancipar-se do constrangimento destrutivo da União Europeia.
Magnífico!
Cumptos
blueminerva
Uma união dessas é a coisa mais urgente neste momento, a única que, se vier a tornar-se possível, poderá um dia derrotar os ataques do capitalismo global cada vez mais desenfreado e desesperado. Mas cuidado, muito cuidado com essa outra ofensiva que se prepara, a que visa criar uma união sindical à esfera europeia. É que se os nossos dirigentes sindicalistas se entretêm hoje a negociar (e a ceder) aos interesses do governo/monopólios, também essa outra irá negociar (e ceder) com as mais altas esferas da UE que hoje nos lançam as directivas destrutivas dos serviços públicos em nome da privatização. Será essa a fórmula encontrada para desmembrar a força sindical reivindicativa que ainda resta a cada país.
Abraços!
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